Pardon à tous de n'avoir pas pu donner de nouvelles plus tôt!
Les dernières péripéties de notre séjour compenseront ce retard car que d'aventures!!!

Le séjour à Kara s'est bien achevé. Nous avons été hébergées deux nuits par Moutakilou. Nous avons été au septième jour des funérailles de son oncle qui était un membre respecté de l'Eglise musulmane. Des dixaines de personnes étaient réunies pour l'événement. Nous avons tout d'abord salué les femmes regrouppées dans la maison .Elles étaient magnifiques, vêtues de multiples couleurs, voilées et apprétées. Elles nous ont sincèrement remercié de notre venue. A l'extérieur, autour de la mosquée les hommes priaient nombreux. Nous ne sommes pas restées longtemps, le temps de saluer la famille de notre hôte. Cela a suffit à nous plonger dans un tout autre univers!

Le lendemain nous quittons Kara après 2h30 d'attente (délais désormais admis et normal). Nous descendons en pleine campagne près du village de Kpimponga. Malheureusement ce village se trouve trop loin de la route goudronnée et nous n'avons pas pu nous y rendre (Héléne Le Poncin, désolée...).
Enfin nous voilà donc en pleine campagne, aucun bus, nous commençons à marcher vers Dapaong, c'est à 30km!! Nous décidons donc de tenter le stop (courant et peu dangereux dixit la guide du (faux) routard). Le 3eme camion s'arrête, 4 personne à bord, c'est un 45 tonnes qui transporte du sucre. Ils nous aménent jusqu'à la frontiere du Burkinan nous trouvons une auberge et les rejoignons le lendemain matin, 8h, ils nous proposent de nous amener à Ouaga gratuitement! Vers 12h (4h plus tard) nous partons enfin pour nous arreter à ....13h!! Nous pourrons repartir à 16h (à comprdre 20h). Nous décidons de quitter notre 45 tonnes pour un petit fourgon (neuf!) conduit par deux ivoiriens qui passent par ouaga pour rentrer au pays. Un trajet rapide, presque confortable, conduite "normale", mais payant...

Nous arrivons donc à Ouaga sous une pluie diluvienne et trouvons le fondation Ch.dufour, nous dormons dans un dortoir avec d'autres personnes, dont un espagnol tres sympa!

Le lendemain nous trouvons Alidou, frere de Mamadou, un ami bordelais, il nous heberge une nuit. Nous ne sommes tjs pas certaines qu'il s'agissait de la bonne personne mais bon..
Il nous présente un ami toulousain, Gerard, qui s'occupe d'un village, en pleine brousse (Si vous voulez le contacter pour acheter un âne ou parrainer un enfant: Yaika31@numericable.fr). Il nous propose de le suivre quelques jours, las de la capitale (bruit, saleté, mendicité, pollution..) nous acceptons et partons le lendemain matin pour Yaika (à l'heure...). Le village est formé de plusieurs concessions, de quelques cases chacune. L'asso possede sa propre concession, nous nous installons dans une case. Les nuits sont peuplées d'animaux, des crapauds par milliers, beaucoup d'insectes et les eternels coqs, chevres, ânes...

Nous avons passé deux jours là bas, nous avons fait une partie du retour à pied, tres, tres, tres chaud... et nous voilà de retour à Ouaga. Helene, merci, en sortanbt du cyber on appelle Etienne.

Nous sommes tjs à Kara, ce soir nous dormons chez Moutakilou, demain également. Apres direction le grand Nord et le Burkina... Beaucoup de pluie aujourd-hui, l'achat d'un parapluie s'est imposé, Anne a oublié son K-way en France...

Note à Béné (elle te plait papa cette blague?): je vais lire ton mail.

Nous avons retrouvé Moutakilou, un ami d'il y a deux ans. A partir de demain nous sommes hébergées pour quelques jours chez lui. Tout va bien, malgré les petites blessures d'Aurélie (orteil éclaté sur une pierre, mollet brûlé sur un pot d'échapement de ces kamikazes de taxi-moto, un dos en pleine mue, quelques bleus ça et là...), rien de méchant. I'M SO HAPPY. Tiphaine, merci pour tes photos, je pense à toi.

Nous sommes arrivées vendredi soir à Kpalimé. Nous avons été hébergées gratuitement par une association de la ville (5ème ville du Togo). Ils ont été très sympathiques et nous ont bien accueillies.
Le lendemain nous nous sommes levées tôt pour rejoindre Kara située à environ 300km de Kpalimé. Nous avons d'abord pris un taxi pour Atakpamé. Sur place nous avons cherché un bus pour rejoindsre Kara. A partir de là nous avons vraiment du faire preuve d'une grande patience...
Un petit descriptif du trajet s'impose:
Remplissage du véhicule :2h30 Dans un mini bus pouvant accueillir 12passagers nous rentrons à plus de 20 personnes; il faut rentabiliser le trajet!
Trajet : Avant tout méthode de démarrage.
1)faire descendre au moins deux personnes
2)desserer le frein à main
3)pousser le véhicule vers l'arrière
4)attendre qu'un choc survienne et vite remonter pour ne pas caller

Nous partons enfin...
Nous sifflotons heureuses et légères, quand soudain! Un grand bruit attire notre attention !Le coffre vient de s'ouvrir! Les bagages se répandent tous sur le sol !
J'exagère certes, mais il faut environ 5 minutes au chauffeur(que nous commençons à détester) pour réagir.
Ce n'est qu'après 3 ouvertures consécutives du coffre qu'il se décide à l'attacher.

Sur la route nous atteignons des reccords! Nous montons jusqu'à 23 dans le bus.
Notre chauffeur étant fort gourmand nous multiplions les arrêts inutiles pour pourvoir à ses besoins alimentaires...

Lorsqu'enfin nous approchons de Kara nous nous trouvons obligés de patienter à cause d'un accident. Nous passons enfin environ 30minutes plus tard.

Vers 19h30nous arrivons enfin, fatiguées mais surtout énervées par ce trajet atypique.

Mais enfin c'est comme tout, on s'y fait et le principal est d'être arrivées à bon port ;saines et sauves!
Nous avons trouvé une auberge pour seulement 12francs par nuit!

Petit message: A la famille Reynier:Je suis contente de savoir que vous allez bien j'espère que ces dernières nouvelles vous plairons. Bises à tout le monde!